37!!!
Trente-sept
Mais pourquoi
trente-sept ? La suite de 300 ? Non pas vraiment. La température
actuelle ? Encore heureux que non sinon je ne serais pas là pour vous empêcher
de laver votre cerveau au coca-cola. Alors trente-sept Docteur ? Non, j’ai
toujours entendu trente-trois.
Trêve de suspense insoutenable, il s’agit de
trente-sept jours. C’est le temps qu’il a fallu à mon nouveau garde temps pour
effectuer le trajet Singapore-Mon caillou. Un tantinet long pour faire une
distance moindre que pour l’Europe qui est livrée en moins de temps, elle. D’autant
plus que la destination indiquée sur le suivi était Nairobi (au Kenya, pour ceux
qui l’avaient oublié), ce qui peut prêter à confusion. Pas très rassuré du coup j’étais.
Mais toute cette anxiété fut annihilée (et de quelle manière) lorsque le
paquetage fut déposé par le facteur sans encombres. Sans frais de douanes ou d’octroi
de mer de surcroît. Bref, que du bonheur. Tellement heureux que j’ai
véritablement réalisé des photos pourries lors de l’arrivée du colis.
La preuve :
Voici ensuite d’autres photos autrement plus réussies après le déballage, réglage, essayage :
Caractéristiques :
- Diamètre avec la couronne
(remontoir) : 44mm.
- Bracelet : métal
en tôle pliée bi ton chrome/noir anthracite.
- Date/jour sur fond noir en
chiffres romains (!!) et en anglais.
- Mouvement : Seiko 7s36 à
remontage automatique.
- Autonomie : Environ une
quarantaine d'heure.
Commentaires :
Premier constat : je ne la voyais pas aussi brillante! En tout cas, cela ne se voyait pas sur les photos du site. Heureusement, le noir atténue un peu ce bracelet chromesque qui est bien décidé à refléter tous les rayons solaires qu’il rencontra sur son passage. On s’y habitue parce que les deux tons se marient bien mais le choc initial est assez intense. Plus massive et plus grande qu’une Seiko 5 de base, elle se la joue baroudeuse avec ses formes plus anguleuses, sa couronne protégée, sa lunette graduée et tournante. Son poids aussi, l’équivalent d’une Diver’s 100.
Je vous l'avais bien dit, qu'elle faisait capteur solaire:
Le bracelet est du même ressort
que les Seiko 5, je m’attendais à un peu mieux pour une montre plus chère qu’une
5. De toute façon, les bracelets sont la grande inconnue lorsque l’on achète
des montres sans les essayer (ou sans en avoir la possibilité). D’ailleurs en
parlant d’achat, celle-ci m’a coûté la modique somme de 168$ soit 123€ au taux
d’aujourd’hui. En comptant les frais de ports gratuits évidemment. Vous me
direz que si ils sont gratuits, ils ne sont pas compris dedans. Et je vous
répondrais que je dis ce que je veux, que c’est mon blaugue et waththefouck !
Mais aussi, car je suis bon diplomate, que vous auriez sûrement raison.
Le fond quant à lui est tout de
noir vêtu. Avec des index chromés qui sont dominés par d’autres petits
index
chargés de luminova prêts à en découdre avec les obscurités de la nuit.
L’aiguille
des secondes en possède aussi une petite dose, que l’on peut admirer
paisiblement avant de s’endormir. La couronne protégé par deux petits
protuberances, affiche ausi son désir de vouloir en découdre. Mais elle
n'est pas vissée, le rêglage se fait simplement en la itrant et en
tournant et démontre donc qu'elle n'est pas vraiment apte à faire de
l'apnée ou des sports nautiques. La date et le jour sont sur fond noir,
ce qui
fait baisser le taux de blingblingosité sur l’ensemble de la montre.
J’ai testé
la version romaine, les jours sont alors des chiffres (I, II, III, etc)
et le
dimanche correspond à un gros carré rouge. Pourquoi ne pas avoir mis un
VII ?
Aucune idée. Peut-être pour marquer un point de repère...
Derrière ce verre, cette lunette, ce fond noir, cette triplette d’aiguilles, se cache dans le boitier le 7s36. Qu’en est-il ? Et bien il s’agit quasiment de la même mouture (même vitesse, même autonomie, même aspect visuel) que le 7s26 avec son petit plus que je n’ai réussi à trouver. Le seul fait apparent est le nombre de rubis : 21 pour le 7s26 et 23 pour le 7s36. Ainsi, à l’instar de son petit frère, ce mouvement est d’un excellent rapport/qualité prix. Fiable, robuste et parfaitement rodé au vu de sa production mondiale.
Conclusion :
Malgré
son poids et sa taille qui ne conviendrait peut-être pas aux petits poignets,
je trouve qu’elle s'en sort finalement pas trop mal au niveau de la discretion. L’habitude aidant, il est
vrai. Elle a tout d’une toolwatch, prête à labourer la terre ou escalader des
roches escarpées ! Mais hélas son bracelet aurait mérité une meilleure qualité
et une plus grande sensation de solidité. Un bracelet de Diver’s aurait été
grandement apprécié. Mais c’était perdre le bi ton qui avait été de son poids
dans la balance de mon choix en contrepartie. Un très bon achat qui vient compléter
ma maigre collection qui se veut (voudra) gargantuesque.
Springdrive.